Il y a encore deux ans, changer de compagnie d’assurance nécessitait un protocole particulier qu’il fallait respecter. Depuis le 1er janvier 2015, la loi Hamon a permis de simplifier ses procédures de résiliation.
Loi Hamon : quand résiliation rime avec simplification
Avant la promulgation de cette loi, résilier son assurance nécessitait tout un travail de réflexion. En effet, l’assuré devait connaitre la date d’échéance de son contrat et son délai de résiliation. Par la suite, il prévenait son assurer en envoyant une lettre recommandée avec accusé de réception pour lui exprimer sa volonté de résilier son contrat d’assurance moto ou d’assurance scooter.
Le délai de préavis, généralement équivalent à deux mois, devait absolument être respecté. Dans le cas contraire, l’assurance renouvelait automatiquement le contrat pour une année supplémentaire.
Avec la loi Hamon, la résiliation de l’assurance est directement impactée. Au bout d’une année de contrat, tout individu détient la possibilité de changer d’assurance dès qu’il le souhaite.
Désormais, le nouvel assureur sollicité gère toutes les tâches administratives et prend directement contact avec l’ancienne compagnie d’assurance de la personne pour lui faire part de cette résiliation.
En quoi consiste cette loi ?
Plus précisément, la loi Hamon a pour objectif d’accroitre la protection du consommateur. Par conséquent, la concurrence entre assurances augmente. A terme, celles-ci devraient baisser leur tarif pour devenir plus compétitives.
Appelée aussi loi de consommation, elle ne vise pas uniquement l’amélioration des conditions de résiliation. Dans son viseur : les mutuelles de santé trop opaques pour les assurés et les multi-assurances coûteuses et peu utiles au consommateur.