Précisons d’emblée que les coachs de vie ne sont pas des psychologues. Pour exercer ce métier, il faut posséder un bac+5 en psychologie. Car écouter, rassurer ou réconfort s’apprend. Les psychologues officient dans les hôpitaux, les centres sociaux, mais aussi en libéral. A l’instar de la profession d’avocat, la spécialisation est monnaie courante en psychologie. Depuis de nombreuses années, on assiste à une véritable ruée vers la psychologie du travail. Découvrez dans ce dossier le rouage du métier de psy.
Le psy de l’entreprise
Dans le jargon professionnel, on l’appelle coordinateur, conseiller ou coach. Le psy du travail est fréquemment amené à intervenir au cours des entretiens d’embauche. Dans ces cas-là, sa mission consiste à aider le chargé de recrutement à appréhender la vraie personnalité des postulants. Par ailleurs, le psy intervient également auprès des salariés. Il prête attention à leurs aspirations, leurs expériences, leur mal-être, etc. Comme tout praticien, le psy établit donc un diagnostic, recommande à ses patients de suivre une formation, de changer de département, etc. Sinon, il va de soi que le psychologue du travail doit avoir une acuité d’observation. Le praticien est d’ailleurs censé appréhender les réalités du monde de l’entreprise, assimiler ses valeurs, etc.
Le conseiller d’orientation-psychologue
Le COP intervient auprès des jeunes qui veulent se renseigner sur leurs futures études. Le psychologue-éducateur intervient ainsi dans les centres d’information et d’orientation. Sa principale mission consiste bien sûr à écouter, mais pas seulement. En effet, le sens de l’observation est aussi de rigueur puisque le psychologue-éducateur est missionné pour prodiguer des conseils en termes de formation ou de carrière.
Le psychologue clinicien
Comme son titre le laisse entendre, le psychologue clinicien intervient pour soigner, soulager des maux. Cela peut être le stress, des troubles du comportement, des problèmes relationnels, etc. Précisons que le praticien peut se spécialiser sur un ou des secteurs précis. C’est le cas, entre autres, du psychothérapeute (on y reviendra dans la dernière partie) qui se focalise sur les troubles du comportement ; idem pour le conseiller conjugal, etc. Intervenant pour l’essentiel dans les hôpitaux et les établissements spécialisés, le psychologue clinicien peut décider d’effectuer un accompagnement temporaire du patient.
Le psychologue scolaire
Le psychologue de l’Education nationale intervient auprès d’élèves présentant des difficultés scolaires, un retard de langage ou des troubles comportementaux. Sa mission l’amène généralement à se rendre dans les salles de classe pour observer les élèves ; il discute avec les enseignants et les parents pour avoir une idée claire de leurs impressions. En un mot : un travail d’observation au bout duquel le praticien propose une prise en charge adaptée : accompagnement, orthophonie, etc.
Le psychothérapeute
Ce praticien se focalise sur les troubles comportementaux. Il s’intéresse donc, entre autres, à l’amnésie, la dépression (passagère ou nerveuse), le traumatisme, etc. Dans les faits, le psychothérapeute est bel et bien un psychologue clinicien, dans la mesure où son rôle consiste à soigner, à soulager les maux. Pour s’inscrire au registre national des thérapeutes, il faut posséder un master de psychologie ou de psychanalyse ; un diplômé de médecine peut aussi devenir psychothérapeute après avoir suivi une formation en psychopathologie clinique auprès d’un établissement agréé par le ministère de la santé.